Le programme des conférences de 2024
Les Conférences sont limitées à 600 places maximum
Les Conférences sont limitées à 600 places maximum
La tendresse que nous pouvons éprouver à l’égard des nouveau-nés, des bébés, des enfants correspond sans doute à une nécessité du point de vue de l’évolution ; le but est que les parents protègent et prennent soin des jeunes, nés très immatures dans notre espèce. Réciproquement, le jeune enfant montre un besoin de sécurité et forme une relation particulière, une «relation d’attachement» auprès de ses parents, avec lesquels il peut éprouver un sentiment de sécurité. Mais dans notre espèce, ce ne sont pas que les parents qui prodiguent soins et protection aux jeunes. La question est alors la suivante: les professionnels de l’enfance peuvent-ils et doivent-ils, avec les enfants dont ils ont la charge, entrer dans des relations semblables à celles que l’enfant forme d’ordinaire avec ses parents, montrer de la tendresse, inciter l’enfant à s’attacher à eux; ou au contraire, doivent-ils respecter une distance professionnelle, afin de préserver la relation privilégiée que l’enfant a établi avec ses parents; doivent-il veiller à ne pas enfreindre la «bulle affective» de l’enfant? Quelles sont les limites pour des soins professionnels « suffisamment bons » ?
Il faut... On doit... Sinon... Les parents d’aujourd’hui vivent sous pression. Elle vient de toutes parts, et elle est souvent pleine de bonnes intentions, et elle repose la plupart du temps sur des avancées scientifiques. Mais pris dans ces faisceaux (réseaux ?) parfois autoritaires, bien des parents sont perdus. Et culpabilisent. Les soutenir, c’est peut-être davantage les aider à identifier leurs propres capacités et compétences, les accompagner sur le long cours, dans le concret de leur expérience, en s’efforçant de souligner ce qui marche bien. Leur rendre confiance en eux.
Le jeu est partout dans nos vies et cela ne date pas d’aujourd’hui, il l’a toujours été. Dès nos premiers mois d’existence, nous jouons. Dans nos métiers, nous sommes amenés à proposer des activités ou ateliers et à aménager des espaces de jeux. Et pourtant parfois, nous manquons d’idées ou d’inspirations, nous avons même du mal à nous autoriser à jouer. Alors pourquoi entendons-nous si souvent la phrase « je n’ai pas d’idées d’activités » ?
Jouer est et doit demeurer un plaisir pour les enfants mais aussi pour les adultes que nous sommes. Comment retrouver ce plaisir de jouer et vaincre les barrières qui parfois nous empêchent de nous épanouir dans notre travail ?
Les professionnels qui accueillent des tout-petits ont à coeur de proposer des jeux et des jouets adaptés à leur âge pour répondre à leurs besoins de motricité, de manipulation, d’exploration, de langage, de créativité, etc... pour qu’ils jouent « bien ». Mais parfois, ils ne jouent « pas bien » : il y a des enfants qui ne font rien, des pleurs, des moments d’excitation, des espaces de jeu désertés ou d’autres sur-occupés… La plupart du temps, on attribue l’origine de ces comportements aux tout-petits eux-mêmes : or des recherches novatrices et leurs applications dans des observations de professionnels sur le terrain ont montré qu’ils pouvaient être provoqués par différents paramètres de l’aménagement de l’espace de jeu, le premier d’entre eux étant le positionnement et le type de présence des adultes ....
2 INVITATIONS GRATUITES SUR INSCRIPTION
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